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Découverte d’une ville du Chili : VALPARAISO
Article mis en ligne le 28 mai 2018

par odile.boisleme

Nous sommes restés 9 jours dans cette ville sympa.On dormait dans un appartement dans Cerro Alegre, le quartier touristique de Valparaiso.J’ai adoré cette ville avec ses nombreux murs tagués.Les maisons sont hyper colorées.

On a fait une visite guidée de la ville avec l’organisme français Valp ’ Otop. On nous a expliqué la politique, l’histoire, les tags…

Moi qui n’aime d’habitude pas les visites guidées, j’ai vraiment apprécié celle-ci. Il y avait une ambiance hyper sympa !

Les tags : Même si cette ville est pleine de tags, il faut savoir que c’est illégal !!!

En fait pour taguer un mur, il faut soit demander au propriétaire pour qu’il rédige son accord, soit c’est le propriétaire qui demande de taguer sa façade parce qu’elle est abîmée. Cela coûte très cher quand on choisit le tag que l’on veut sur son mur : il faut compter environ 1500€, ce qui représente une somme colossale et inabordable au Chili). La meilleure solution, c’est que quelqu’un se propose de taguer le mur abîmé avec le motif de son choix ; en procédant ainsi, cela ne coûte rien !
Un couple de tagueurs appelé « un color distinto’ ont tagué des camions de poubelles, et font d’énormes fresques sur des immeubles entiers.

La fresque ci-dessous leur a demandé 11 après-midis de travail.

Par rapport à Melbourne qui est décrite dans le guide comme étant la capitale du tag, on se rend compte que ce n’est pas vrai du tout !!!
A Melbourne les tags ne sont pas respectés et sont vraiment mal entretenus alors qu’à Valparaiso les tags ne sont pas abîmés et on en voit plein sans en chercher (tout le contraire de Melbourne !). J’ai vraiment adoré !

On a vu un ancien lavoir qui sert maintenant de toboggan, qui glisse beaucoup mieux que les nôtres en plastique !

En vrac, voici d’autres tags magnifiques.

L’éducation

Anouk, notre guide, nous a expliqué que les écoles au Chili sont presque toutes payantes. Les chiliens s’endettent donc sur une vingtaine d’années pour pouvoir se payer des études. Elle nous a donné l’exemple d’une des ses amies qui n’a pas fini de rembourser ses études et qui doit déjà payer celles de sa fille. Les chiliens sont donc souvent endettés pour très longtemps.

Un peu d’histoire

La dictature sous Pinochet. Un bien grand sujet dont nous avons discuté pendant 1h30.

Anouk nous a expliqué que les chiliens sont désinformés. Dés l’école, on ne leur dit pas la vérité en cachant ce qu’il s’est vraiment passé. De ce fait, certains Chiliens continuent à vénérer Pinochet. J’ai aussi appris qu’il a fait construire des camps de concentration grâce aux idées d’allemands venus habiter ici après la 2ème guerre mondiale. Pinochet trouvait que Hitler avait de bonnes idées. 

Suite de notre balade

Pour découvrir la ville, nous avons pris des ’ascensores’, qui sont en fait des sortes de funiculaires. On en trouve plusieurs à Valparaiso. Au restaurant, des musiciens viennent agrémenter les repas.

On s’est aussi baladé dans un marché de poissons où on a pu voir plein de lions de mer, de pélicans et d’oiseaux qui viennent se régaler avec les restes de poissons jetés sur le sable.

Zoé