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Sortie théâtre : Inconnu à cette adresse (texte 3)
Article mis en ligne le 11 février 2016
dernière modification le 18 mars 2016

par odile.boisleme

Inconnu à cette adresse est un roman épistolaire qui a été joué à L’Arbresle par deux comédiens de la compagnie Novecento.

Martin, joué par Franck Adrien est l’ami de Max et lui raconte comment se passe sa vie en Allemagne ( première personnalité) puis au fur et à mesure qu’ils s’envoient des lettres, Martin commence à adhérer au nazisme, à ce nouveau régime politique d’Allemagne. Il est endoctriné ( deuxième personnalité).

L’homme a donc interprété deux personnalités en un seul personnage.

Nadia Larbiouene joue le rôle de deux personnages : celui de Max en répondant aux lettres de Martin et celui de Griselle quand elle se dirige vers le miroir pour se maquiller et se coiffer ou encore quand elle interprète la scène où la jeune femme se rend chez Martin pour se réfugier. Nadia se transforme physiquement pour différencier les deux personnages. En jouant Max elle s’attache les cheveux et porte un pantalon et une veste comme un homme d’affaires et pour Griselle, elle porte un chandail, se détache les cheveux ou bien un grand manteau avec un foulard recouvrant ses cheveux.

Pour le décor, la scène était divisée en deux parties, une représentait le bureau de Martin, assis face aux lettres éclairé par une petite lampe, il y avait une bibliothèque en arrière plan.

Dans une autre partie, qui elle, représentait chez Max en Amérique, prenait place sur un tapis un fauteuil vert où était souvent assis Max. A coté se trouvait une table de salon en bois avec la lampe, une tasse et une pochette avec les lettres que Max rangeait dans un tiroir comme si il « les posait ». En arrière plan, il y avait un mur en bois. A droite on pouvait observer un espace plus féminin avec une coiffeuse, un porte-manteau avec un chandail, cet espace est celui de Griselle, là où elle s’est recoiffée par exemple. La scène n’est donc non pas découpée en deux parties mais en trois parties : une pour Martin, une pour Max et une pour Griselle.

Le spectacle a tout d’abord commencé pas une musique douce, agréable, plutôt neutre le temps que les acteurs se mettent en place.

Une musique triste qui délimite deux lettres nous annonce le début de la « séparation » des deux amis.

Une musique inspirant la guerre vient après que Martin ai annoncé son adhérence au nazisme : On entend en arrière plan comme des chars militaires, on sent que « dehors » il y a une répression juste en entendant cette musique.

Suite aux lettres envoyées par Max à Martin contre l a volonté de celui-ci et qui à donc été arrêté on entend le son d’un mitraillette qui met fin à la vie de Martin.

A la fin de la pièce, la musique du début revient.

Pour ce qui est des images projetées en fin de spectacle, elles nous montrent la vie des juifs avant et pendant la seconde guerre mondiale . Ils vivent dans la peur de mourir, obligés de porter une étoile.

Les femmes comme les enfants sont arrêtés et vivent dans des conditions difficiles. On voit des juifs ( femmes et enfants) les mains levées, la peur se lisant sur leur visage. Ils marchent dans la rue essayant de ne pas être remarqués par les soldats.

J’ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre car on ressentait les émotions qu’éprouvaient les acteurs sur scène, surtout à la fin quand Martin répétait à Max de ne plus lui envoyer de lettres, sa vie en dépendant. Les lettres étaient lues très naturellement presque comme si elles étaient jouées. C’était agréable à écouter. La fin était également très bien faite quand ils ont alterné des passages de deux lettres différentes et se répondaient ainsi directement sans attendre la fin d’une lettres pour en recommencer un autre se qui aurait finit par être long. J’ai trouvé que c’était très bien réalisé quand Martin tombe au sol après avoir été fusillé ou encore quand Griselle avance. On ne voit son visage qu’au moment où Martin dit dans sa lettre qu’il ne l’a reconnue qu’après avoir dit qu’il s’agissait d’un vielle dame.

Maeva 3e4