Bandeau
Collège Simone Veil
Slogan du site
Descriptif du site
70ème anniversaire de l’inauguration du monument aux 52 fusillés du Pont de Dorieux
Article mis en ligne le 17 décembre 2015

par odile.boisleme

Ce mercredi 14 octobre 2015, au collège Simone Veil de Châtillon d’Azergues, s’est tenue une conférence de l’historien Tal Brutmann accompagné d’Antoine Grande, intervenant de l’Onac (mémoire et solidarité) sur le massacre par les nazis de 52 résistants et juifs extraits de la prison de Montluc, le 19 juillet 1944, pour être fusillés au Pont de Dorieux.

Devant une nombreuse assistance, l’historien a développé les circonstances régionales de l’occupation allemande et de la collaboration sur cette période de l’été 1944. Plusieurs massacres de résistants et de civils ont été commis par les occupants dans le Rhône alors que s’achevait bientôt la libération de la France.

Entre novembre 1942 et août 1944, entre 10 et 11 mille personnes ont été détenues à la prison de Montluc, 6000 d’entre elles ont été déportées.

Le plus important massacre de civils français, connu à ce jour, s’est déroulé à Ouradour-sur-Glane, dans le Limousin, le 10 juin 1944. Autre massacre moins connu, celui de Maillé, en Touraine, le 25 août 1944. Ce jour-là, 124 personnes sur une population de 500 habitants sont massacrées par des nazis en représailles d’actes de résistances commis en Indre et Loire.

L’historien a exposé les faits de déportation et de massacre des civils, résistants et juifs. Les déportés sont envoyés dans des camps de concentration en Allemagne et dans les territoires de l’Est de l’Europe, annexés par les nazis. La volonté des Allemands est de masquer leurs assassinats loin des territoires de l’Ouest. Le nombre de juifs arrêtés et déportés devient encore plus important à la fin de la guerre.

Près de chez nous, les nazis tuent 52 personnes à châtillon d’Azergues, le 19 juillet 1944, toutes extraites de la prison de Montluc. Les corps sont abandonnés sur place. Ils seront ensuite pris en charge par les habitants du village et la police judiciaire se chargera de l’identification des victimes afin de prévenir les familles.

Le 8 mai 1945, l’Allemagne signe une reddition sans condition. 3000 personnes dans la région lyonnaise ont été victimes de la barbarie nazie.

Lolita, 4°1